“Le monde et surtout le continent Africain fait face à de nombreuses crises humanitaires auxquelles les Etats, Agences des Nations Unies et ONG (Organisations non gouvernementales) tentent de faire face pour soulager la souffrance des populations et leur créer un espace de paix et de sécurité comme partie intégrante de leurs droits humains.

Malheureusement, ce travail se fait souvent dans des environnements à haut risque avec des conditions de vie très rudimentaire.

Ces environnements de travail constituent de vrais défis surtout pour les personnes non averties et non préparées.

Les crises humanitaires sont des situations complexes, souvent causées par la guerre, le terrorisme, les catastrophes naturelles ou les épidémies.

Cet espace pourrait aussi être marqué par une certaine criminalité et les manifestations de colère qui impactent la vie, la liberté et la tranquillité du personnel humanitaire.

Ainsi, il devient dangereux de mener des activités humanitaires dans ces zones de conflit armé ou de violence interne.

Opérer dans un tel contexte pour satisfaire les besoins urgents des populations, amène les acteurs à trouver des solutions pour l’accès aux populations dans les endroits où les contraintes militaires ou généralement sécuritaires sont présentes.

Aussi, pour atteindre leurs objectifs, les personnels doivent être aptes à opérer dans un environnement hostile marqué par des incidents sécuritaires.

Par conséquent, il est fondamental pour ces agents humanitaires d’avoir les outils et la capacité de répondre avec efficacité aux incidents de sécurité présents dans ce genre d’environnement.

A noter que pour faire accepter leur présence, le personnel humanitaire doit avoir les meilleurs rapports avec tous les acteurs présents sur le terrain et qui pourraient contribuer au succès de leur mission ou simplement être un facteur de blocage à la mise œuvre des programmes.

En effet, le manque de connaissance des facteurs de sécurité dans l’espace humanitaire, et surtout dans un contexte d’urgence, pourrait conduire à des comportements légers et au manque de réactions adéquates face à des situations dangereuses qui pourraient porter atteinte à la vie des agents humanitaires et/ou des populations servies tout en faisant échouer la mission sur terrain.

Ainsi, même si le risque ZERO n’existe pas, il est essentiel d’opérer avec professionnalisme, atteindre ses objectifs en étant familier avec le cadre de l’humanitaire d’urgence, en respectant juste les règles de sécurité élémentaires.

Notre slogan est : ZERO MORT ET ZERO BLESSÉ DANS L’EXERCICE DE L’ACTION HUMANITAIRE.

C’est tout cela qui justifie l’idée des initiateurs de ce projet, pour permettre aux participants de se donner les outils nécessaires pour leur efficacité sur le terrain.

La sécurité du personnel ainsi que celle des bénéficiaires de l’action humanitaire, constituera une des pierres angulaires des programmes de formation de l’IASAH.

Une attestation sera délivrée aux participants à l’issue de la formation.

L’organisation de tels programmes requiert un espace adapté, des personnels de qualité professionnelle prouvée, ainsi qu’une organisation efficace et des moyens logistiques adéquats.”